2 nov 2006

"Ah l'indifférence de tout face à la douleur !"

"On trouve un certain charme à répandre nos pleurs,
en apaisant notre âme, ils calment la douleur."

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Nécessité vitale d'autrui...plus rien n'a de gout !

J'ai perdu ma joie de vivre. Plus de week end à attendre avec impatience, plus d'appels le soir avec mon portable sur le bord de ma baignoire pour ne pas le louper qd je prends ma douche, plus d'échappatoire à ma vie parisienne, plus de calins, plus de chaleur humaine qd j'ai froid...

Trop de choses me le rapel : les pates ke ma soeur a fait cuire hier, le manteau du psg de mon gardien, le fond d'écran de mon portable ke j'ai pas la force de changer, bcp trop de chansons, le dico tjs posé à côté de mon lit ds lekel j'avais cherché "Wavignies", ma chambre ke je dois refaire, conduire, le haut ke je voulais mettre ce week end, ce blog (je pensais lui donner l'adresse, j'étais prête à me livrer à lui autant ke ça, je le ferais ptet encore, j'y songe)...et le nbre de fois par jour où je me demande ce kil fait, s'il a pas mal qqpart, si ça se passe bien chez lui...ttes ces choses kil ne sait mm pas.

On me dit ke ça va s'arranger, ka ça ira mieux. Je le sais bien k'avec le tps tout passe, ms en attendant moi je fais koi ? J'alterne entre des moments de douleurs intenses où je ne peux empêcher mes larmes de couler, je me renferme sur moi mm, je ne parle mm pas puisk'aucun mot pourrait décrire ce ke je ressens (j'ai refumé alors ke j'avais arrêté, pr lui entre autre, j'ai donné l'argent prévu pr le train au 1er clodo ke j'ai croisé paske je pouvais tt simplement pas supporté la vue de ce billet !) ; et des moments où je suis vide, où plus rien ne me touche comme ce matin où j'suis sortie en débardeur et je ressentais pas le froid.

Les douleurs du coeur font mal, j'y peux rien, je lui ai ouvert mon coeur et mtnt je souffre et je fais avec.
Et j'attends... Et j'espère...